E. Casalis, missionnaire béarnais, contribua à l'édification du royaume du Lesotho. Ces communications ont pour objet d'évaluer le rôle des missions européennes en Afrique avant, pendant et après la colonisation et de proposer une réflexion sur les rapports entre religion et colonisation, entre religion et race.
A travers des études focalisées sur plusieurs pays d'Afrique noire anglophone (Kenya, Ouganda, Nigéria, Afrique du Sud), les contributeurs dressent un état des lieux du multiculturalisme et des relations interethniques au sein de ces nations constellées de minorités linguistiques, culturelles et religieuses.
Contributions pluridisciplinaires issues d'un colloque qui a eu lieu au Cap, en Afrique du Sud, sur l'histoire de l'idée de mélange culturel et ethnique, le métissage et la relation à l'autre dans la littérature, la remise en cause du concept de métissage en anthropologie au profit de l'idée d'interpénétration des cultures, etc.
Ouvrage portant sur le processus d'occultation ou de dévoilement des identités ethniques et de leur instrumentalisation tantôt par les groupes majoritaires, tantôt par les groupes minoritaires.
Le mot anglais "race" n'est pas l'équivalent de son homonyme français et ne se comprend pas de la même façon en Angleterre, aux Etats-Unis ou en Afrique du Sud. La "race" n'a pas toujours existé et la couleur de peau n'a pas toujours constitué le critère discriminant qu'il est devenu aujourd'hui. Au travers d'un voyage dans l'espace et le temps, ces contributions tentent de mettre en relief les singularités du discours sur la "race".
Le Groupe de Recherches sur l'Eugénisme et le Racisme (GRER), composé d'universitaires français et anglophones, livre ici onze contributions à la question ethnique, qui couvrent les cinq continents, de l'Afrique du sud à l'Australie, de la Grande Bretagne aux États-Unis ou au Canada, de l'Inde à Trinidad et Tobago. "Tantôt historique, tantôt contemporain, ce volume a pour ambition de jeter des ponts entre les aires culturelles".
Comme le "genre", la "race" est un construit social et il est étonnant de voir comment un même groupe humain peut être déplacé sur l'échelle chromatique selon les besoins du moment. Cet ouvrage éclaire la naissance du concept de "race" en France et surtout dans le monde anglophone, ainsi que le concept, à l'origine américain, de whiteness. L'ouvrage s'intéresse également aux rapports complexes entre biologie, éthique et politique, avec les tentatives de fabriquer une "race" plus forte, plus adaptée ou plus contrôlable.
La hantise d'un monde sans altérité habite les courants racistes et eugénistes. De l'Irlandaise Mary Mallon, accusée d'avoir répandu la typhoïde dans les familles bourgeoises où elle était employée, à la communauté arabo-musulmane américaine, en but à des représailles qui, après le 11 septembre, frappent aveuglément tous ceux qui ont un faciès du "Sud", de la stérilisation forcée des Noires et des pauvres à l'eugénisme plus complexe du mouvement hygiéniste, Le Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme de l'Université Paris 7 livre ici dix nouvelles contributions autour de la "race" dans l'aire anglo-saxonne. (4e de couverture)
Tuer l'Autre parce qu'il est "autre", c'est-à-dire qu'il appartient à un groupe que l'on a préalablement défini en fonction de différences avérées ou imaginaires, dans le but d'en faire une victime expiatoire, perpétrer un "crime de haine", tel est le phénomène étudié ici par des spécialistes de l'aire anglophone. Ils analysent la violence exercée au nom de la "race", mais aussi au nom de la religion ou de l'orientation sexuelle aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud, en Australie et en Grande-Bretagne.
Voici neuf contributions autour de la "race" dans l'aire anglo-saxonne : elles montrent que loin d'être l'apanage de la droite, l'eugénisme a séduit une grande partie de la gauche britannique dans les années 1930 ; elles soulignent aussi le chemin parcouru par le Canada pour construire son fameux "modèle multiculturaliste". Aux Etats-Unis, le marché de l'ethnicité peut peser lourd en dollars (les ouvres d'art amérindiennes s'arrachent), mais la "race" reste la grande fracture de la société. Ce recueil convoque quelques grands auteurs (Carlyle, London, ou la féministe Gilman) pour mieux appréhender l'approche anglo-saxonne de la "race". (Présentation de l'éditeur)
La recherche du corps parfait comme l'exclusion du corps étranger, ou du corps criminel, relèvent d'une même logique de biologisation de l'autre et de soi-même. La peur de la dégénérescence que l'on retrouve dans plusieurs des textes de ce volume, c'est-à-dire la peur que le corps ne s'altère et ne meure, habite à la fois les racistes, les criminologues britanniques du XIXe siècle et les eugénistes. C'est pour exorciser cette peur que l'on fait fonctionner la catégorie de la race, pour y jeter l'étranger, le criminel, le mal-né. L'autre est évacué hors des frontières de l'espèce humaine, dans une sous-espèce, une sous-race. L'ennemi ne peut être qu'extérieur, dit-on pour se rassurer : contre cet ennemi extérieur, "nous devons faire corps". Faire corps, c'est-à-dire biologiser et expulser ce que nous avons désigné comme corps étranger. (Extrait de l'introduction).
Cet ouvrage s'intéresse à toutes les discriminations décrétées au nom du corps et de la couleur de peau.
« L'équipe d' universitaires du Groupe de recherche sur l'eugénisme et le racisme (Université Paris 7) s'est penchée sur l'approche anglo-saxonne des relations entre « races » en étudiant la discrimination raciale dans trois aires culturelles: Etats-Unis, Irlande, Grande-Bretagne.» (Quatrième de couverture).
L'ouvrage reprend les travaux récents (1998-1999) du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, composante du Centre d'Etudes et de Recherches Intereuropéennes Contemporaines. Partant d'un éclairage sur la notion de race au XIXe, il étudie l'exclusion de groupes humains au nom de critères ethniques, dans trois sphères culturelles de langue anglaise.